Action directe et légalité

Peut-on saboter au nom de la légitime défense ?

illustration : Kévin Deneufchâtel

Face à l’écocide planétaire, l’écosabotage pourrait-il finir par devenir juridiquement recevable ? Pourrait-il être l’ultime recours pour changer au forceps la jurisprudence ? Convaincre un juge par un tel argumentaire est une gageure, mais l’histoire montre qu’une radicalité légitime peut précéder, voire engendrer, une nouvelle légalité.

La situation ressemble à une impasse. Plus de 3 milliards d’êtres humains sont « hautement vulnérables au changementclimatique », selon les termes du 6e rapport d’évaluation du Giec, dont le 3e volet publié en avril 2022 a martelé une fois de plus l’urgence d’agir. 

Article issu de notre dossier « Punir les écocidaires », disponible en kiosques, librairies et sur notre boutique en ligne !


Mais à l’inaction des décideurs politiques et économiques se superpose l’indolence de la justice. « Selon les sources, on compte des actions contentieuses déposées dans plus de 24 pays. Un rapport du Grantham Research Institute (London School of Economics) recense plus de 1 300 actions en justice concernant le changement climatique à travers le mondentre...

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