Accaparement et privatisation

Aux nouvelles frontières de la propriété : privatiser la planète

Extraction de ressources toujours plus inaccessibles, occupation de milieux hostiles, modification et brevetage du vivant… Les réponses techno-solutionnistes et productivistes à la crise écologique repoussent les frontières de l’accaparement et de la propriété privée.

1. Creuser les profondeurs 

Face aux gisements qui s’épuisent, l’avenir est à celui qui trouvera la meilleure manière d’exploiter les ressources les plus inaccessibles. En déployant tous les efforts pour y parvenir. Ces dernières années, l’entreprise canadienneThe Metals Company a opéré un passage en force au sein de la communauté internationale pour obtenir l’autorisation de ratisser les fonds marins auprès de l’AIFM (Autorité internationale des fonds marins). Son but ? Collecter les nodules polymétalliques qui jonchent les abysses.

Article issu de notre numéro 60 « La tragédie de la propriété », en kiosque, librairie et sur notre boutique.

À ce jour, seules les explorations scientifiques sont permises, et les débats autour d’une potentielle exploitation industrielle sont âpres. Le 28 juillet dernier, l’AIFM s’est prononcée pour repousser l’adoption d’une réglementation définitive à 2025 sans pour autant édicter de moratoire. Malgré les délais, la firme a annoncé quant à elle demander une licence...

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NUMÉRO 63 : AVRIL -MAI 2024:
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