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Mortifères métropoles : pour un nouveau pacte avec le vivant

Découvrez notre recension de « Indécence urbaine. Pour un nouveau pacte avec le vivant » de Guillaume Faburel aux Éditions Climats.

Les métropoles sont « la première cause, d’ordre civilisationnel, de l’abîme écologique dans lequel nous sommes collectivement plongés », considère Guillaume Faburel. Dans cet essai, le géographe et représentant de l’écologie post-urbaine défend l’urgence de faire sécession face aux processus d’urbanisation généralisée. Pourvoyeuses de modes de vie urbanisés, de manière d’être, de travailler, de penser et de consommer, les métropoles sont décrites dans cet essai comme « un fait total ». L’alternative ? L’autonomie, à la fois alimentaire – à l’heure où « l’autonomie des 100 premières villes de France est de trois jours » – mais aussi politique.

La biorégion représente à ce titre un modèle concurrent qu’il s’agit d’investir et de promouvoir. Il permet alors de repenser « l’équilibre fondamental entre besoins et ressources, entre formes et milieux de vie, et ce dans le respect de la diversité biologique et sociale des situations locales et de leurs héritages ». Ni plus ni moins qu’une profonde remise en question de la manière d’habiter la Terre qui permettrait d’allier autosubsistance et autogestion, soit les deux faces de l’autonomie, et de rompre avec l’idéologie métropolitaine dominante.

Indécence urbaine. Pour un nouveau pacte avec le vivantGuillaume Faburel,  Climats, 22 février 2023, 336 pages, 22 €. 

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NUMÉRO 66 : OCTOBRE-NOVEMBRE 2024:
La crise écologique, un héritage colonial ?
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