Ça y est : promis-juré, maintenant il a compris. « Je fais le serment de léguer à la jeunesse une planète plus vivable », a lancé Emmanuel Macron du haut de son pupitre le 7 mai dernier, lors de son discours d’investiture. L’occasion de marteler son intention de « planifier » la transition écologique et de marquer un nouveau jalon dans l’opération de « ripolinage » vert-de-gris débutée trois semaines auparavant à Marseille pour séduire l’électorat de gauche : « Ce n’est pas simplement une politique, c’est la politique des politiques. » Top départ du ravalement de façade par un plâtrage institutionnel : le rattachement de la planification écologique à Matignon, sous la tutelle de qui se battront (on l’a appris depuis) Agnès Pannier-Runacher, la ministre chargée de la planification énergétique, et Amélie de Montchalin, qui aura la charge de la planification écologique et de la cohésion des territoires.
Article issu de notre numéro de juin-juillet « La joie malgré les défaites », disponible en kiosques et sur notre boutique.
Pour le plan, on attendra, puisque le changement de mystique du Président de la start-up nation ne semble pas avoir entraîné de changement...