Écologie et étatisme

Faut-il planifier l’écologie ?

À chaque numéro, Socialter décrypte un enjeu écologique lié aux élections de 2022 pour mettre en lumière les clivages et affrontements idéologiques qui se jouent au-delà des calculs politiques. Dans cette ultime chronique, nous nous interrogeons sur les contours d’une « planification écologique » et les inquiétudes que le dirigisme étatique peut soulever dans les cercles écologistes.

Ça y est : promis-juré, maintenant il a compris. « Je fais le serment de léguer à la jeunesse une planète plus vivable », a lancé Emmanuel Macron du haut de son pupitre le 7 mai dernier, lors de son discours d’investiture. L’occasion de marteler son intention de « planifier » la transition écologique et de marquer un nouveau jalon dans l’opération de « ripolinage » vert-de-gris débutée trois semaines auparavant à Marseille pour séduire l’électorat de gauche : « Ce n’est pas simplement une politique, c’est la politique des politiques. » Top départ du ravalement de façade par un plâtrage institutionnel : le rattachement de la planification écologique à Matignon, sous la tutelle de qui se battront (on l’a appris depuis) Agnès Pannier-Runacher, la ministre chargée de la planification énergétique, et Amélie de Montchalin, qui aura la charge de la planification écologique et de la cohésion des territoires. 

Article issu de notre numéro de juin-juillet « La joie malgré les défaites », disponible en kiosques et sur notre boutique


Pour le plan, on attendra, puisque le changement de mystique du Président de la start-up nation ne semble pas avoir entraîné de changement...

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NUMÉRO 63 : AVRIL -MAI 2024:
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