Rationnement historique

À Cuba, le rationnement contre les pénuries

Cubains devant un magasin libreta, 2014
Cubains devant un magasin libreta, 2014 Jakub Szypulka, Wikimedia

Sous blocus étasunien depuis soixante ans, Cuba souffre de pénuries à répétition. Loin d’être autosuffisante, l’île rationne le pétrole et la nourriture afin d’assurer le minimum à chacun. Incarnation de cette politique, le carnet d’approvisionnement vise à éviter l’accaparement des denrées par les plus riches et l’explosion d’un marché noir déjà bien développé.

« Les files d’attente devraient être classées patrimoine national à Cuba. » Sous la pointe de sarcasme de Julio, Havanais de 32 ans, une réalité plus pesante transparaît, partagée par des millions de Cubains et Cubaines. « Les queues durent des heures, parfois des jours. Il y a tellement de monde que certains marquent leur tour et reviennent le lendemain pour faire leurs achats. » Dans la plupart des commerces, pain, lait, œufs, viande de porc, poulet, huile, yaourts, sucre et autres sont rationnés en raison des pénuries auxquelles le pays fait face.

Article à retrouver dans notre numéro « Bienvenue dans l'ère du rationnement », disponible en kiosque et sur notre boutique.


Des carences chroniques parfois attribuées « au blocus mis en place par les États-Unis », parfois « au communisme », comme l’explique le journaliste Ed Augustin, en poste à La Havane. Selon lui, le rôle du blocus est indéniable « dans un pays qui importe 80 % de ce qu’il consomme ». Une analyse partagée par le...

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