Consommation et adaptation

Contre le rationnement, une autolimitation des besoins ?

Photo de Antoine GIRET sur Unsplash

Retrouver un sens de la limite dans notre usage des ressources : voilà bien une réflexion qui a occupé les grandes figures de l’écologie politique. Mais plutôt que le rationnement « par le haut », c’est bien la recherche d’une « autolimitation » de la société elle-même qui a toujours été privilégiée.

Au cœur de l’écologie politique se noue une tension fondatrice : comment satisfaire les « besoins » des êtres humains sans mettre en danger les équilibres écosystémiques dont dépendent leur survie ? Or, sous régime capitaliste, tous les besoins formulés par les individus sont également légitimes : le marché y pourvoit et en extrait de la valeur… sans égard pour les impacts écologiques (et sociaux) qui en résultent.

Article issu de notre numéro 55 « Bienvenue dans l'ère du rationnement », en kiosque jusqu'en février, et sur notre boutique.


« L’idée que production et consommation puissent être décidées à partir des besoins est politiquement subversive. […] Cela suppose […] une gestion économique dont le but est de satisfaire le plus possible de besoins avec le moins possible de travail, de capital et de ressources physiques. Ce but-là est la négation radicale de la logique capitaliste. » Faire le plus avec le moins, André Gorz...

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NUMÉRO 62 : FÉVRIER -MARS 2024:
L'écologie, un truc de bourgeois ?
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