Abstention militante

De la Palestine à l'A69, le boycott à l'intersection des luttes

Un McDonald’s près de la mer Morte en Israël, 2011.
Un McDonald’s près de la mer Morte en Israël, 2011.

Outil décisif dans l’opposition internationale à l’apartheid en Afrique du Sud et mode d’action historique des mouvements pro-palestiniens, le boycott connaît aujourd’hui un regain d’élan populaire. Il s’étend désormais à de nouvelles causes, comme la lutte contre la fast fashion ou, plus récemment, contre l’autoroute A69. La clé de son succès : être à l’intersection des luttes.

Burger aplati et cornet de frites aux couleurs reconnaissables de la multinationale McDonald’s photographiés depuis le toit d’un char de guerre dévoilent le festin d’un soldat israélien. « On boycotte. Jamais dans nos estomacs. Jamais dans leurs poches », réagit Nos, l’un des deux frères du duo de rappeurs PNL sur Instagram le 21 décembre, réseau où il est suivi par 1,5 million de personnes. Portées par le collectif historique Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) depuis 2005, les campagnes de boycott envers les marques qui affichent leur soutien à l’armée et la colonisation israéliennes lèvent un nouveau vent de panique parmi les multinationales depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre et les représailles de l’armée israélienne sur la bande de Gaza.

Article issu de notre numéro 62 « L'écologie, un truc de bourgeois ? », disponible en kiosque, librairie et sur notre boutique.

En fournissant gratuitement des repas à l’armée israélienne, les exploitants de Carrefour et de McDonald’s en Israël sont particulièrement dans le viseur. Chris Kempczinski, directeur général...

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