Rivières urbaines et biodiversité

« Les gens avaient oublié qu'une rivière coulait sous leurs pieds »

Photos : Apur

Dans le Val-d’Oise, un cours d’eau longtemps enterré a été remis à ciel ouvert. Dès cet été, ses berges arborées seront accessibles aux habitants des banlieues alentour. Des initiatives similaires se multiplient aux quatre coins de l’Hexagone : en revenant sur plus d’un siècle de travaux visant à contenir et à canaliser les rivières urbaines, elles redonnent à l’eau un rôle central dans la ville.

À Ézanville, un petit groupe d’habitants observe une étendue de verdure encore entourée de grilles de chantier, devant le gymnase de la commune du Val-d’Oise. Au-dessus des têtes, les avions qui volent vers Roissy couvrent le bruit du vent dans les peupliers et le clapotis du Petit Rosne qui serpente au creux de pentes herbeuses. L’an dernier, au même endroit, cet affluent du Croult long de 17 kilomètres était invisible, enterré dans des canalisations.

Article à retrouver dans notre numéro 58 « L'empire logistique », en kiosque, librairies et sur notre boutique.


Mais après plusieurs mois de travaux, et près de 2 millions d’euros publics investis – un budget « relativement modeste, pour une intervention plutôt sobre », juge l’ingénieur et architecte Yann Calazel, qui a participé à la réalisation du projet –, un tronçon de 220 mètres a été rouvert et une zone humide a été aménagée. Cet été, après une phase d’évaluation de la mise en eau, les nouvelles berges fraîchement végétalisées seront accessibles au public. 

En...

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