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Coup d'envoi de la Social Cup pour les espoirs de l'entrepreneuriat social !

La quatrième édition de la Social Cup débute ce samedi 11 novembre. Cette coupe de France de l'entrepreneuriat social destinée au moins de 30 ans est l'occasion pour des équipes composées d'étudiants de tous horizons de mettre leur créativité au service d'un projet à impact social et environnemental.

Je ne connaissais pas du tout le milieu de l’entrepreneuriat social, avec son alliance de valeurs et ses modèles économiques. Je me suis inscrit à la Social Cup par pure curiosité.” Maroin Al Dandachi a vu de la lumière, il est entré. Aucun regret : il a remporté l’édition 2015 de la Social Cup avec son projet Humanitech, devenu depuis Pop Tech, une agence digitale de l'intérêt général. Le projet avait ensuite collecté plus de 10.000 euros en 45 jours grâce à une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank. La start-up s’était fixée comme mission d’identifier les difficultés d’accès aux outils numériques au sein du milieu associatif et professionnel, et de fournir à ces derniers une assistance au développement de leur infrastructure ou leur communication sur les réseaux sociaux.

Le succès d’Humanitech n’est pas isolé. Ils sont nombreux les lauréats des éditions passées à avoir mené un crowdfunding fructueux et monté leur entreprise. Axelle Nick avait ainsi fondé Axelle et Cie, start-up spécialisée dans les vêtements re-designés et recyclés. Autre pépite : CforGood, une plateforme qui recense les commerces locaux et responsables. Mais rien n’aurait été possible sans les fonds apportés par la Banque Postale et l’assistance fournie par le site de financement participatif KissKissBankBank. Respectivement, les deux entreprises ont pu collecter 9.000 et 7.400€. Enfin, Hopaal, fabricant de tshirts à partir de bouteilles recyclées et de chutes de coton bio, réalise un chiffre d'affaires de près de 200.000 euros par an. Un succès qui leur permet de développer leur gamme de produits.




Photos: © La Social Cup. Les vainqueurs de l’édition 2017 : Bastien Chevallier, Arnaud Carrere et Baptiste Fromont. E-Sign, traducteur holographique de la langue orale vers la langue des signes, a été développé par ces trois étudiants de deuxième année à l'ISAE.


12 villes, 12 projets gagnants

Le succès de ce nouveau raout de l’entrepreneuriat social ne se dément pas. La Social Cup, organisée par KissKissBankBank, Make Sense et La Banque Postale, est de retour à partir du 11 novembre. L’objectif de l’événement (dont Socialter est partenaire): permettre à des étudiants et des jeunes de moins de 30 ans de développer un projet d’entreprise à impact social positif dans une variété de domaines comme l’environnement, l'éducation ou l’emploi. L’effervescence de ces journées doit permettre de faire mûrir des idées, créer de nouveaux liens professionnels, et surtout apporter visibilité et fonds à des concepts prometteurs.

La machine est bien rodée, en deux phases. Dans un premier temps, des SenseFictions seront organisées jusqu’au 2 décembre dans douze villes de France. Ces journées permettront d’élaborer un projet entrepreneurial. Les porteurs de projets devront d’abord pitcher leur idée devant l’assemblée pour la convaincre de son intérêt. “On peut simplement venir avec une idée. Si une personne découvre un projet qui l’intéresse elle peut intégrer une équipe. Puis une fois que celles-ci sont constituées elles échangent pour prototyper cette idée”, explique Alice Deveaux de KissKissBankBank. En fin de journée, les équipes devront à nouveau se livrer à l’exercice du pitch, étape décisive qui doit être réalisée en trois courtes minutes. Au terme de ces douze SenseFictions, un jury d’une dizaine d’experts du milieu de l’entrepreneuriat social se réunira afin de désigner le meilleur projet pour chaque ville.

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Un ticket pour la Battle


La seconde phase pourra alors débuter. Le mercredi 7 février, la “Battle de Créateurs” verra les 12 équipes sélectionnées s’affronter. Chacun aura une petite minute afin de présenter le projet et convaincre le public de voter pour eux. La compétition se déroulera sous un format éliminatoire, des quarts de finale jusqu’à la finale. Au cours de chaque manche, le public pourra voter sur place grâce à des jetons dans des urnes, mais aussi sur Facebook avec les #lasocialcup et #jevotepour – les résultats s’affichant en direct sur des écrans interactifs.  



Si certains gagnent plus que d’autres, il n’y aura pas réellement de perdant: les douze projets bénéficieront dans tous les cas d’une campagne de crowdfunding épaulée par l’équipe de KissKissBankBank, tandis que La Banque Postale apportera une aide financière qui s’élèvera à 3.000 euros pour les vainqueurs. Ils seront aussi accompagnés pendant un an par MakeSense. “Ils intégreront pendant cette période l’incubateur de MakeSense, le SenseCube. Nous les aiderons dans leur développement des premiers pas jusqu’à la commercialisation de leurs produits”, explique Doriane Tuffier, coordinatrice de la Social Cup pour Make Sense. “Ils bénéficieront d’un accompagnement personnalisé, notamment sur les aspects juridiques, la gestion des réseaux sociaux ou le prototypage de leur start-up”.

Chaque édition le confirme: la Social Cup séduit. Le nombre de projets et l’affluence croissent d’année en année depuis la première édition en 2014. En 2015, ce sont 80 projets qui ont été présentés aux jurés, le double l’année suivante. Pour cette édition 2017, plus de 350 candidatures ont déjà été déposées. Avis aux retardataires: les inscriptions sont toujours ouvertes sur le site de l’événement. Et pour découvrir les premiers projets de cette quatrième édition, rendez-vous ce samedi 11 novembre à Clermont-Ferrand et Rennes.



Rendez-vous à la Battle Finale qui aura lieu le mercredi 7 février à 19h au SenseCube, 11 rue Biscornet à Paris 12e. Vous pouvez dès à présent liker la page Facebook où auront lieu les votes. 

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