Ni vue, ni connue : la réforme du code minier s’est discrètement glissée dans le Journal officiel durant l’entre-deux-tours de la dernière présidentielle. Elle aurait pourtant mérité qu’on s’y attarde. Non seulement parce qu’elle s’inscrit dans le rêve d’un renouveau minier français porté par le gouvernement, mais aussi parce qu’elle entérine noir sur blanc un principe de plus en plus répandu à l’heure où prolifèrent les pollutions en tous genres : celui de la responsabilité des victimes.
Article à retrouver dans notre dossier « Punir les écocidaires », en kiosques jusqu'à début octobre et en vente sur notre boutique.

Cette ordonnance, qui s’applique aux mines qui ouvriront demain sur le sol français, permet en effet à l’exploitant de « réduire ou supprimer sa responsabilité s’il démontre que le dommage [notamment sanitaire, ndlr] est causé conjointement par l’activité minière et par la faute de la victime, consistant, notamment, en une abstention de prise en compte par cette dernière des recommandations émises par les autorités sanitaires ».À proximité de l’ancienne mine d’or de Salsigne (Aude), l’Agence...